Pourquoi j’ai choisi de me lancer en tant que Community Manager & Coach pour des projets éco-alternatifs ?

Audrey Embarek Rollin Coach & Community Manager engagée

Hello, moi c’est Audrey et à l’aube de mes 30 ans, j’ai décidé de vaincre mon syndrome de l’imposteur et de mettre toutes mes compétences en communication digitale au service des entrepreneurs engagés !

Qui suis-je et pourquoi j’ai choisi de me lancer en freelance ?

Mes expériences professionnelles

Ça va bientôt faire deux ans que je réfléchissais à me lancer en freelance en tant que Community Manager, un métier qui me passionne depuis que je l’ai découvert en avril 2015.

2015 c’est l’année où j’ai pu découvrir les rouages des réseaux sociaux, des relations presse, de l’influence marketing… Mais aussi l’année de naissance de mon gros bébé : Refuse to hibernate, un blog de voyage que j’ai co-fondé avec mon conjoint Mickaël avant notre expatriation au Canada !

Après un an et demi de vie à Montréal et 6 mois de voyages à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe nous sommes revenus en France (début 2018) car nos proches, notre beau pays et ses spécialités culinaires nous manquaient. Un moment un peu difficile car il a fallu se créer de nouveaux repères alors que nous avions complètement disparu du système français pendant deux ans. Coucou la galère de la recherche d’appart quand tu n’as pas de job donc pas de fiche de paye et bien sûr pas d’avis d’imposition sur les deux dernières années. En activant un peu nos contacts on a réussi à trouver un appartement à Paris. À la base, nous ne voulions pas revenir à Paris mais force est de constater que notre réseau était ici.

Ensuite, j’ai rapidement signé un CDI en tant que Social Media Manager. C’était plus par obligation que par choix, car après 6 mois de voyage mon compte en banque faisait un peu la tronche et j’avais besoin de payer notre loyer.

Qu’est ce qui a nourri mon syndrome de l’imposteur pendant ces deux dernières années ?

Ce CDI je l’ai pris dans un domaine qui ne m’intéressait pas vraiment, mais vu que je suis très curieuse je me suis dit que j’apprendrais forcément des choses. J’avais le choix entre : deux propositions en agence et cette proposition chez l’annonceur. Ce qui m’a aidé à me décider c’est tout d’abord que ma dernière expérience en agence m’avait laissé un goût amer et que le salaire était nettement plus élevé chez l’annonceur.

J’ai vite compris l’erreur de ce choix et je vais vous expliquer comment ça m’a impacté… Lors de ma dernière expérience en agence j’étais vraiment très (trop) impliquée dans mon travail. J’occupais à peu près 5 postes à moi seule, m’obligeant parfois à travailler 80h/semaine et tout cela pour un salaire minime. Je donnais ma vie à cette entreprise et je n’avais même pas une once de reconnaissance. Autant vous dire que côté mental ça m’a mis un sacré coup… Donc quand ces offres se sont présentées j’ai préféré aller chez l’annonceur plutôt qu’en agence.

Encore fragile de mon expérience précédente, je me suis vite rendue compte que je n’étais pas à ma place dans ce poste, tout simplement car le domaine allait à l’encontre de mes valeurs. Quand j’ai rencontré mon responsable, lors de ce qui allait être notre dernière réunion, il m’a dit « mais tu communiques très bien sur ton blog de voyage alors je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas pour nous ? ».

Les leçons que j’ai tirées de ces expériences professionnelles

Vous connaissez le principe de planter une graine (une idée) dans son cerveau pour qu’elle germe ? Et bien c’est précisément ce qu’il s’est passé à ce moment là. J’ai planté l’idée négative que je n’étais pas si bonne / compétente dans mon métier. Voilà comment cette petite phrase a dégradé ma confiance en moi et a nourri mon syndrome de l’imposteurEt voilà pourquoi j’ai attendu deux ans avant de me lancer en tant que Community Manager en freelance !

Alors pourquoi je n’y arrivais pas ? Et bien tout simplement parce que ce je faisais n’était pas en accord avec mes valeurs… Du coup ça me bloquait !

Et l’autre erreur que j’ai faite, c’est de ramener une expérience professionnelle à moi, mon savoir-faire, ma personnalité en me disant « je n’arrive pas à créer une communication impactante pour cette société donc JE suis nulle ».

Si je devais retenir trois leçons que j’ai apprises de cette expérience professionnelle je dirais :

  • Nous ne sommes pas ce que nous faisons
  • Une expérience professionnelle ne résume pas ce que nous savons faire
  • Et surtout, quand un sujet ne m’anime pas je ne suis pas créative donc pas efficace dans ce que je fais : c’est aussi simple que ça !

Comment j’ai combattu mon syndrome de l’imposteur et comment j’ai trouvé ce qui m’animait vraiment ?

En septembre dernier, mon amie Stéphanie m’annonce qu’elle va se lancer en tant que coach spécialisée dans les bilans de compétences et qu’elle recherche quelques personnes en bêta-test. Je suis en plein questionnement sur ma vie professionnelle, donc je lui dit du tac-O-tac: « je serais carrément partante si tu veux qu’on le fasse ensemble » !

Pour vous expliquer un peu plus la situation, à ce moment là, Mickaël était passé de freelance à salarié dans son entreprise donc il avait moins de flexiblité pour partir en weke-end et voyage. Et de mon côté, j’avais du temps à côté de nos projets de création de contenu pour le blog, donc j’étais en pleine phase de questionnement : la communication me passionne mais est-ce que j’ai vraiment envie de faire ça ? Et ce que c’est aligné avec mes objectifs de vie ? Comment faire pour aligner ma vie personnelle et professionnelle avec mes valeurs ?

Le temps passe et je commence mon bilan de compétences en février (2020). On fait une grosse première partie sur « qui je suis » : mon passé familial, personnel et professionnel, les valeurs qui me sont chères dans la vie et dans mon travail… Ensuite, on explore les pistes de mon savoir-être et de mon savoir-faire dans la phase deux. On en profite donc pour regarder les métiers qui me correspondent. Puis, la phase trois est consacrée à ce que je vais faire professionnellement après avoir analysé les phases 1 et 2. Bref, je ne vous fais pas de teasing il s’est avéré, très tôt dans le bilan ,que la communication était vraiment quelque chose qui me collait à la peau !

Je ne rentre pas dans les détails car c’est long de résumer trois mois en quelques lignes…. Mais si le bilan de compétences c’est quelque chose qui vous intéresse nous ferons un live instagram avec Stéphanie. En attendant vous pouvez allez sur son site Challenge ton job vous avez toutes les informations sur le bilan de compétences et pas mal de ressources sur son blog.

Pourquoi j’ai choisi d’aider les projets à impact positif ?

Tout d’abord, fin 2019, je m’étais dit que j’aimerais bien être CM / photographe pour les petits cafés trendy du 10ème arrondissement de Paris où nous habitons. Ça me sortait un peu du monde du voyage, et c’était en lien avec notre blog car nous parlons beaucoup de nos adresses gourmandes dans nos articles.

Puis, lorsque nous avons analysé mes valeurs, pendant mon bilan de compétences, il est ressorti que j’étais quelqu’un d’entière pour qui l’engagement était très important. Or jusqu’à présent, à part mes petits gestes du quotidien, je ne me réalisais pas dans cette valeur. J’avais l’impression de ne pas faire « assez » pour les causes environnementale et animale… Et j’avais envie d’aller plus loin !

Visite d’un refuge pour animaux blessées au Québec. © Mickaël Robin

Ensuite, en parallèle de mon bilan de compétences, j’ai commencé la formation de Thomas Burbidge sur « Comment construire ses offres en freelance ». En plus d’être une vraie mine d’or pour aider les freelances à construire une offre qui leur ressemble, la formation de Thomas a été le parfait complément de mon bilan.

Un jour Thomas m’a dit : « Audrey il faut que tu trouves le lien entre ce nouveau projet et Refuse to hibernate ». Ça m’est alors apparu comme une évidence… Vu que via notre blog nous avons la chance de rencontrer plein d’entrepreneurs engagés :

  • Qui sont propriétaires d’hébergements insolites : cabanes dans les arbres, tiny houses… ou de restaurants qui proposent une carte locavore, végétarienne ou vegane
  • Des guides naturalistes passionnés par la faune et la flore
  • Ou même des créateurs de vêtements engagés ou de produits éco-alternatifs ou zéro déchet…

Mes futurs clients ce seraient eux : tous ces entrepreneurs qui œuvrent, parfois dans l’ombre, pour un monde meilleur !


J’espère que ce premier article vous a plu et qu’il vous a aidé à mieux me connaître ! Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, que vous êtes entrepreneurs et que vous avez besoin de quelqu’un pour vous accompagner dans votre communication digitale : n’hésitez pas à m’écrire un email via la page contact ou à planifier un appel avec moi via la page à propos.

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